Saint-Urcisse (Tarn)

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Saint-Urcisse
Saint-Urcisse (Tarn)
Blason de Saint-Urcisse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
Maire
Mandat
Marie-Claire Mate
2020-2026
Code postal 81630
Code commune 81272
Démographie
Gentilé Saint-Urcissien, Saint-Urcissienne
Population
municipale
221 hab. (2021 en augmentation de 4,74 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 26″ nord, 1° 36′ 56″ est
Altitude 225 m
Min. 135 m
Max. 226 m
Superficie 12,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vignobles et Bastides
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Urcisse
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Saint-Urcisse
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Saint-Urcisse

Saint-Urcisse est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tescou, le ruisseau de Nadalou et par divers autres petits cours d'eau.

Saint-Urcisse est une commune rurale qui compte 221 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 672 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Saint-Urcissiens ou Saint-Urcissiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située entre Gaillac et Montauban. Elle est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Montdurausse, Montgaillard, La Sauzière-Saint-Jean et Verlhac-Tescou.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès par la route départementale D 999 qui relie Gaillac à Montauban.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Tescou, le ruisseau de Nadalou, un bras du Tescou, Les Peyrillottes, le ruisseau de la Garenne, le ruisseau de Lagassat, le ruisseau de Nougarède, le ruisseau des Andouls, le ruisseau du Bois des Pys et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[3],[Carte 1].

Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, après avoir traversé 13 communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Urcisse.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 792 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[7], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Urcisse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[I 1],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), prairies (15,7 %), forêts (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Urcisse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tescou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982[20],[17].

Saint-Urcisse est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 2],[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Urcisse.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[22]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 134 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 124 sont en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint-Urcisse était à l'origine une bastide médiévale de l'Albigeois, fondée en 1256 par Guillaume Agasse bayle du comte de Toulouse Raymond VII avec le paréage de Ratier. La bastide appartenait au diocèse de Montauban jusqu'à la Révolution Française[26].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Urcisse Blason
Coupé d'or et de sable, vêtu de l'un en l'autre.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la communauté de communes Vère-Grésigne - Pays Salvagnacois et du canton de Vignobles et Bastides (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Urcisse faisait partie de l'ex-canton de Salvagnac). Saint-Urcisse faisait aussi partie de la communauté de communes du Pays Salvagnacois jusqu'en 2014.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008   Gérard Caminade[27]    
mars 2001 mars 2008 Gérard Caminade    
         
         
1869 1890 Marie Auguste Charles Henry de Martin de Viviés   Conseiller général
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29]. En 2021, la commune comptait 221 habitants[Note 3], en augmentation de 4,74 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
276330360418478634585604589
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
654667672647616609547528501
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
508470446347342331325313299
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
251251221202176177205212233
2014 2019 2021 - - - - - -
212217221------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Urcisse fait partie de l'académie de Toulouse.

Santé[modifier | modifier le code]

Culture et festivité[modifier | modifier le code]

Groupe de majorettes, Les Émeraudes du Pays salvagnacois[32].

Sports[modifier | modifier le code]

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 94 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 210 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 750 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 11,4 % 14,4 % 14,7 %
Département[I 7] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 114 personnes, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (64,7 % ayant un emploi et 14,7 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs[Note 5],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 77, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,6 %[I 10].

Sur ces 77 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

16 établissements[Note 6] sont implantés à Saint-Urcisse au [I 13]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 62,5 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 16 entreprises implantées à Saint-Urcisse), contre 13 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 35 18 11 7
SAU[Note 7] (ha) 700 482 351 222

La commune est dans les « Coteaux Molassiques », une petite région agricole située dans l'ouest du département du Tarn. Au milieu des plaines alluviales, ces coteaux offrent une terre fertile riche en sable et argile. Les nombreux châtaigniers et chênes qui y poussent spontanément côtoient de vastes zones agricoles céréalières[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 9] (35 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 222 ha[35],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Saint-Urcisse, est classé monument historique depuis le [36]. Le château a été construit au XVIIIe siècle sur le site d'une ancienne maison forte datant du XIVe siècle. Les premiers travaux ont été initiés pas Legendre (directeur général des bâtiments du roi), qui a fait de nombreuses demandes de plans et de modèles à des architectes renommés tel que Robert de Cotte. Pour la décoration intérieure, Legendre fait appel à des artistes célèbres mais il ne réalise pas tous ces projets par manque de moyens financiers. En 1728, les frères Tauriac rachètent le domaine et poursuivent les travaux, notamment au niveau du jardin du château. Entre 1858 et 1863, une orangerie et un bassin sur la terrasse basse sont construits et le pigeonnier est démoli[36].
  • L'église Saint-Salvy de Saint-Urcisse, située au centre du village de Saint-Urcisse, a été détruite puis rebâtie en 1750 avec des pierres des églises Notre-Dame du Cayre et Saint-Gervais (démolie au XVIIIe siècle, elle ne fut pas reconstruite)[26]. De style gothique, l'église est constituée d'un clocher carré et de voûtes d'arête. En 1874, un sanctuaire polygonal est ajouté à l'église. Le chœur est décoré par les fresques de Nicolas Greschny.
  • L'église Notre-Dame du Cayre, situé dans la commune de Saint-Urcisse, a été détruite au XVIIIe siècle, puis rebâtie en 1806[26],[37].
  • Chapelle Sainte-Cécile du Cayré.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Marie Auguste Charles Henry de Martin de Viviés (1831-1890), enseigne de vaisseau, maire de Saint-Urcisse (1869-1890), conseiller général du canton de Salvagnac.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Urcisse » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Urcisse » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Urcisse » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Urcisse » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Urcisse » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
  3. « Fiche communale de Saint-Urcisse », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
  4. Sandre, « le Tescou »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Saint-Urcisse et Laguiole », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  9. « Station Météo-France « Laguiole » (commune de Laguiole) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Urcisse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Urcisse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Liste des espaces protégés sur la commune de Saint-Urcisse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Urcisse », sur Géorisques (consulté le )
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  19. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
  20. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur www.tarn.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur www.tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  22. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur www.tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Urcisse », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  25. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur www.tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
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  27. Site de l'association des maires du Tarn consulté le 22 mai 2009
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. JLJ, « Montgaillard. A la rencontre des Emeraudes », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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